Sylvie est une expérimentatrice de la Captothèque.
Elle s’intéresse à la qualité de l’air extérieur dans le cadre de ses déplacements à vélo, ou en transports en commun, ainsi qu’à l’air intérieur car elle dispose d’un poêle à bûches.
Lors d’un atelier de discussion avec les autres participants, elle nous a raconté son histoire. 

 

En 2019, Sylvie a participé à Checkbox une étude de qualité de l’air antérieure à la Captothèque, au cours de laquelle elle avait déjà pu emprunter un micro-capteur.

Cette étude se focalisait sur la sensibilisation aux bonnes pratiques avec un chauffage au bois et la connaissance des aides au renouvellement des appareils.  

Grâce à cette expérience, elle avait pu constater que le conduit de son poêle datant de 2010 n’avait pas été installé correctement.  

A l’époque elle avait fait intervenir son ramoneur qui a placé un joint pour combler la fuite. Les vis de la bouche d’aération secondaire qui patinaient ont elles aussi été renouvellées. Suite à cela, Sylvie a pu obtenir une diminution de la pollution.  

 

“ J’ai pris conscience des problèmes de mon poêle en 2019, grâce à l’emprunt du capteur ”  

 

 

Concentrations en particules fines PM10 en µg/m³ mesurées par le micro-capteur - AVANT(haut)/APRES(bas) l'intervention du ramoneur

 

 

En janvier 2023, elle s’est inscrite au projet Captothèque pour réemprunter un micro-capteur et vérifier l'évolution de son poele

Elle a effectué de nombreuses mesures très au-dessus des seuils de recommandation sanitaire OMS, et en a déduit que son poêle fuyait de nouveau.

Elle a donc remis elle-même des joints par-dessus ceux existants, et a pu vérifier que cela avait été bénéfique pour son intérieur.  
 

“Suite à l'emprunt ce mois-ci, je suis allée acheter des joints que j'ai bien installés partout où c'était nécessaire et je peux enfin profiter de mon poêle en toute sérénité ! 
Merci de votre accompagnement.” 

 

  

Concentrations en particules fines PM10 en µg/m³ mesurées par le micro-capteur - AVANT(haut)/APRES(bas) renouvellement des joints

 
Notre expérimentatrice ne s’est pas arrêtée là. Elle a profité du micro-capteur pour tester la mesure de qualité d’air chez une amie à elle qui venait de changer son ancien foyer ouvert pour un poêle flamme verte tout récent.  

Lors de ses premiers relevés pendant le fonctionnement de l’appareil neuf, les mesures donnaient des niveaux de pollution très faibles. Puis soudain, à leur plus grande surprise, les taux de particules se sont mis à monter et à atteindre un niveau orange.  

Sylvie et son amie ne comprenaient absolument pas comment le poêle récent pouvait tout d’un coup émettre beaucoup de particules fines. 

Elles ont alors réalisé qu’en réalité, c’était la cuisson de leur repas qui avait influencé les mesures du capteur. Après déjeuner, elles ont pu vérifier leur hypothèse en aérant la pièce des fumées de cuisson.  



Concentrations en particules fines PM10 en µg/m³ mesurées par le micro-capteur - AVEC(haut)/SANS(bas) cuisson d'aliments en cours

 

Forte de cette expérience, Sylvie a l’intention de tester l’air intérieur de sa propre cuisine. Pour ce qui est du poêle à bois, elle va attentivement surveiller ses joints et compte faire la promotion du service Captothèque dans son voisinage où se trouvent plusieurs cheminées à foyer ouvert.