Le Mobi v1 est un micro-capteur qui permet de mesurer les niveaux de particules fines en temps réel et en mobilité (une donnée toutes les secondes). Associé à un téléphone, emportez-le partout et identifiez les concentrations en particules fines de l'air que vous respirez!

Carte d’identité du MOBI v1  

Le Mobi v1 utilise la 2e version d'un dispositif développé par l'ONG américaine Habitat Map, l'Airbeam2. C'est un objet connecté qui vous permet, grâce à une connexion bluetooth, de récolter des données de qualité de l'air en temps réel sur un téléphone portable. Depuis l'application Captothèque, disponible gratuitement sur le google play store, vous pourrez visualiser les données en temps réel, les enregistrer et les partager avec la communauté sur la plateforme web!

Caractéristiques

Modèle: Airbeam

Poids: 140 g 

Capteur de particules: Plantower PMS7003 

Bluetooth: Nova MDCS42, Version 2.1+EDR 

Wifi: Espressif ESP8266-ESP-12S, 2.4 GHz 

Que mesure le MOBI v1 ? 

Le Mobi v1 est un microcapteur permettant la mesure des particules en suspension (ou particules fines) dans l’air ambiant. Les PM correspondent à des particules sous formes solides ou liquides en suspension dans l’air. Du fait de leur taille réduite, elles peuvent pénétrer dans l’organisme et provoquer potentiellement des effets néfastes sur la santé, tel que l’irritation des voies respiratoires ou l’altération des fonctions respiratoires dans leur ensemble (Pour en savoir plus sur les particules fines).

Le Mobi v1 permet d’estimer les concentrations en particules fines classées suivant leurs tailles. 

PM1 = particules inférieures à 1 micron (1µm = 10-6m) 

PM2.5 = particules inférieures à 2,5 microns 

PM10 = particules inférieures à 10 microns 

Le résultat de la mesure de particules présente dans l’atmosphère est exprimé en concentration [µg/m3] (= masse de particules par unité de volume d’air).

Comment sont faites les mesures ? 

Pour compter les particules, le Mobi v1 utilise une méthode de mesure optique basée sur une technologie de laser. Un ventilateur permet de faire entrer l’air extérieur et de l’entrainer à travers une chambre de détection. Cet air, pouvant contenir des particules fines, passe devant le faisceau d’un laser qui va être intercepté par les particules. Un photodétecteur (diode) mesure la différence entre la lumière envoyée et la lumière dispersée par les particules (baisse de l’intensité lumineuse) et compte leur nombre par plages de taille. Le signal électrique de la photodiode est alors transmis à un microcontrôleur qui traite la donnée en temps réel : connaissant le débit du ventilateur et le diamètre de la section, on peut déterminer un nombre de particules, puis une concentration selon les gammes de taille à l’aide d’un algorithme.